Aujourd’hui, Paco passe du temps avec ses parents. Son papa est rarement à la maison car il construit des igloos, mais aujourd’hui il est là. C’est l’occasion de faire des choses ensemble.

“Ahh Papa ! Regarde dehors, il y a le facteur qui vient de déposer du courrier dans la boîte aux lettres.” s’exclame Paco.

“Je vais aller voir !” rétorque son papa.

“Alors Papa, il y a une lettre pour moi ? Est-ce que Maria m’a répondu ?” demande Paco.

Il y a quelques jours, Paco a envoyé une lettre à Maria, sa cousine qui vit en Ecosse. Depuis, il attend une réponse avec impatience. 

“Hmmm… Non Paco, il n’y a pas de lettre pour toi. Par contre, il y en a une pour ta maman et moi !”

“Dis-moi chéri, qu’est-ce que c’est ?” demande la maman de Paco.

“C’est une lettre de l’association à qui on donne des vêtements chaque année. Ils organisent une collecte ce week-end pour les distribuer aux personnes qui en ont besoin. Cette fois-ci ils disent qu’ils collectent aussi les jouets et les peluches.” répond le papa de Paco.

“Dis Paco, mon chéri, est-ce que tu serais d’accord de donner quelque chose qui t’appartient ? Tu as tellement de jouets et de peluches dans ta chambre !” dit sa maman.

“Euh… Je… Non je n’ai pas trop envie Maman.”

Paco, gêné, décide de partir et de rejoindre Touronchon pour se balader un peu. 

“Ahh Paco te voilà ! Ça te dit d’aller au marché avec moi pour voir s’il y a des choses intéressantes ?” demande Touronchon.

“Oui, allez on y va !” 

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Touronchon et Paco vont au marché où il y a pleins de stands différents. Il y a un poissonnier, un fromager, un boulanger mais aussi plein d’autres vendeurs qui proposent des vêtements ou encore des peluches.

“Hmmm, ça sent tellement bon ! Cette odeur de sardine, j’adore ça !” dit Touronchon, enivré par cette odeur.

“Je préfère l’odeur du bon pain chaud tout juste sorti du four !” rétorque Paco.

Tous deux arpentent les allées jusqu’à arriver au stand de peluches. Il y a plein d’autres enfants qui regardent les peluches. Il y a des peluches caribou, des peluches ours polaire et aussi des peluches en forme de baleine. 

Juste à côté de Paco, un enfant regarde l’une des peluches et demande à sa maman : “Maman, est-ce que je pourrais avoir cette peluche s’il te plaît ? Elle est trop mignonne !”

“Désolé mon chéri, mais tu sais bien que l’on n’a pas assez d’argent. Je ne peux pas.” répond sa maman.

Ce petit garçon repart du stand avec sa maman, attristé. Paco qui a entendu cette conversation est aussi triste. Il est malheureux de savoir que des enfants ne peuvent pas avoir de jouet ou de peluche.

“Euh Touronchon, je vais rentrer. Papa et Maman sont à la maison, je dois leur parler.”

“Oki docki Pas de soucis Paco ! Moi, je vais rester encore un peu ici.”

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Paco rentre à la maison et monte dans sa chambre. Il commence à regarder toutes les peluches qu’il a. Il en a beaucoup. Il ne peut même pas les compter. Ce sont aussi beaucoup de cadeaux qu’il a reçu d’amis ou de membres de la famille.

“Paco ? Je peux entrer ?” demande sa maman.

“Oui oui !”

“Ça va mon chéri ? Tu es monté si vite dans ta chambre qu’on aurait dit une fusée !” s’exclame sa maman.

“Oui ça va ! En fait, j’ai réfléchi maman… J’aimerais donner au moins une peluche pour la collecte. J’en ai vraiment beaucoup !”

“C’est très gentil et généreux Paco ! Cela fera très plaisir à un enfant ! Si tu veux, on peut faire du tri ensemble ? On peut regarder ce dont tu as besoin et ce dont tu n’as plus besoin. On peut faire ça tous ensemble avec Papa.” dit sa maman.

“Oui, très bonne idée !” répond Paco.

Tous ensemble, ils se mettent à faire un grand tri. Ils rient, discutent et passent du bon temps ! Finalement Paco s’est décidé à donner deux peluches : une en forme de pingouin et une en forme de caribou !

Froussou qui entend ça demande à Paco : “Euhh tu ne vas pas me donner à quelqu’un Paco hein ?”

“Mais bien sûr que non Froussou, n’aie pas peur ! On restera toujours ensemble !”